Arctic Circle Trail – Groënland 2019

Les billets d’avion sont réservés et la préparation physique a débuté. Le 6 mars 2019, je me lance dans l’Arctic Circle Trail. Il s’agit un parcours dans l’ouest du Groënland qui relie les villages de Kangerlussuaq et Sisimiut. Comme son nom l’indique, le trek se situe sur le cercle polaire.

165 km séparent les deux villes. Cette distance se fait généralement avec 9 étapes d’une vingtaine de kilomètres. Des petites huttes sont situées à chaque étape et permettent de dormir sous un toit en dur et évite de monter la tente. Un petit guide très bien fait détaille tout le parcours, étape par étape. Je pars toutefois avec tout mon équipement au cas où une hutte serait fermée ou impraticable.

Si l’Arctic Circle Trail se réalise le plus souvent en été (avec les moustiques), quelques personnes le font en hiver. D’après mes lectures et les renseignements pris, les groënlandais passeraient par là en motoneige ou traîneau pour aller d’une ville à l’autre. Alors qu’en été, le seul moyen de transport est l’avion. 

A voir sur ce parcours : des paysages dépeuplés, montagneux. La faune locale : rennes, renards arctiques, lièvres arctiques, et… des boeufs musqués. Mais pour voir ces derniers, il faut être très chanceux. Je sais qu’il existe quelques troupeaux dans ce secteur, mais il faut un énorme coup de chance pour qu’ils soient aux abords de la piste.

L’organisation : départ de Marseille pour Kangerlussuaq (via Bruxelles et Copenhague). Puis un retour au départ de Sisimiut (via Kangerlussuaq, Copenhague et Bruxelles). Je prévois de passer une nuit à Kangerlussuaq  à mon arrivée pour me permettre de compléter mon équipement au petit supermarché local. Comme d’habitude, il me faudra de l’essence pour le réchaud et un complément de nourriture (étant limité en poids dans l’avion, je ne pourrai pas tout emporter depuis la France). Question sécurité, le secteur risquant d’être très peu fréquenté et non couvert par le réseau mobile, j’envisage de m’équiper d’un appareil de communication par satellite (type Garmin InReach) permettant d’échanger des SMS et d’envoyer un message SOS si besoin.

Départ de Marseille le 6 mars, retour le 20 mars. En comptant les escales, j’aurai 11 jours pour relier Kangerlussuaq et Sisimiut. Je sauterai la première étape qui se fait en longeant la route. Autant en été, avec un sac à dos, c’est réalisable, qu’en hiver, avec la pulka sur la route, ce n’est pas envisageable. Je prendrai un taxi. Il me restera donc 8 étapes. Ca me laissera du temps pour les imprévus : blizzard comme ce fût le cas en Laponie en 2012, jour de repos, randonnée autour d’un point étape (pour voir les boeufs musqués ?!). 


Les hôtels

2 jours et 3 vols sont nécessaires pour arriver à Kangerlussuaq. 4 vols au retour. Je dois prévoir quelques nuits d’hôtel.

Copenhague : je vais passer une nuit en transit à l’aller comme au retour. J’ai réservé une chambre au GO Hotel, proche de l’aéroport. Je m’y étais déjà rendu en 2016. Je sais donc comment m’y rendre depuis l’aéroport. C’est simple et rapide.

Kangerlussuaq : à la descente de l’avion, point de départ de mon aventure, je ferai comme d’habitude : une nuit au chaud pour prendre le temps de me reposer du voyage, faire mes courses et prendre quelques informations sur ce qui m’attend les jours suivants (conditions météo, enneigement, glace, état des cabanes…). J’ai réservé à l’Albatros Arctic Circle.

Sisimiut : à la fin de ma balade, je prévois également une nuit au chaud à Sisimiut pour profiter d’un bon lit douillet et surtout d’une bonne douche avant de reprendre l’avion le lendemain. J’ai réservé l’hôtel Sømandshjem. 

Enfin, lors du transit à Copenhague au retour, je vais atterrir tard pour repartir tôt. De plus, je vais avoir 4 heures de décalage horaire à rattraper. J’opte donc pour une méthode radicale mais efficace : une nuit blanche dans l’aéroport.  

Cartes et guide : 

Trois cartes sont nécessaires pour couvrir tout l’Arctic Circle Trail. Il existe également un petit guide très bien fait (dédié à la période estivale). Tout y est détaillé, étape par étape.

Equipements :

J’ai reçu mon Garmin Explorer+, appareil qui permet d’envoyer et recevoir des messages via le réseau satellite et surtout de contacter des secours si besoin. Ce modèle d’appareil permet aussi d’envoyer ma position vers un site internet. Je mettrai le lien ici quand ce sera configuré.  C’est la première fois que je pars avec un appareil de communication. Inutile d’attendre des nouvelles durant cette balade d’autant que le coût des communications par satellite est dissuasif. Ce n’est qu’une assurance vie. 

Pour le reste de l’équipement, il sera à peu près le même que d’habitude. J’ai renouvelé mes chaussures de marche que je porte avec les raquettes s’il ne fait pas trop froid. Sinon, j’ai toujours mes grosses bottes qui m’ont été offertes mes amis de Terre de Sames et qui s’avèrent être d’agréables chaussons, tant pour marcher dans la neige ou sur la glace, que le soir au campement.

Mes vieilles moufles The North Face sont en fin de vie. Les parties en tissus qui frottent sur les bâtons de marche sont usées. Je les ai remplacées par des RAB Expedition 8000.

 


1er juin 2019 – Conférence dans une classe de CE1

Je suis de retour de ce fabuleux voyage. Les photos et le road-book sont en ligne. Depuis mon retour, j’ai eu l’occasion de rendre visite à des élèves d’une classe de CE1 pour leur parler du Groënland. 

Je leur ai parlé des paysages, du climat, des animaux, des aurores boréales, et des inuits. J’ai été très surpris de l’intérêt qu’ils ont eu pour le sujet. J’ai été assailli de questions. Leur maîtresse avait parfaitement préparé cette intervention avec des leçons sur le thème du Grand Nord. 

Merci à tous les élèves de m’avoir offert un livret dans lequel chacun a écrit un texte accompagné d’un dessin. Les igloos, les inuits, les ours et autres baleines et narvals sont très représentés. J’ai d’ailleurs appris que le narval est un cousin de la licorne. Et oui ! 

Voilà quelques pages du livret :