Laponie 2024

Parc national d’Urho Kekkosen – Finlande

En ce mois de mars 2024, je mets le cap sur la Laponie finlandaise. Région que je ne connais pas du tout. J’ai déjà parcouru plusieurs fois la Laponie suédoise, tant en été qu’en hiver. Je suis également allé en Laponie norvégienne, au Cap Nord notamment. Mais la Finlande, ce sera la première fois. A savoir que la Laponie s’étend aussi sur un petit bout de Russie.

Alors, qu’est-ce que je vais aller faire en Finlande ? Avant tout, me balader et prendre l’air. Découvrir de nouveaux paysages. Mais aussi et surtout, je veux tester du matériel. L’an passé, sur la Kungsleden avec ma sœur, j’avais fait l’acquisition d’une nouvelle pulka pour Céline. Il s’est avéré que ce modèle Fjellpulken était bien mieux que ma vieille Snowsled. Cette fois-ci, ce sera à moi de la tracter et de la tester (je pars seul). 

J’ai également investi dans une nouvelle toile de tente. Le modèle Fjällraven Keb Endurance 2. Une tente en forme de tunnel dont les 2/3 composent la chambre et le 1/3 restant l’abside dans lequel je pourrai aisément allumer mon réchaud. Mon ancienne tente en forme de dôme m’obligeait à allumer le réchaud dehors pour des questions de sécurité. Ce qui n’est pas très confortable quand il fait très froid et qu’il y a du vent. Donc cette nouvelle tente devrait sensiblement améliorer mon confort au camp. 

Autre investissement, un VBL (Vapor Barrier Linerbag). C’est un sac léger qui se met à l’intérieur du sac de couchage pour capter l’humidité dégagée par le corps durant la nuit. Un peu de technique pour comprendre mon problème : mon sac de couchage est en duvet. Et bien sûr, le duvet et l’eau ne font pas bon ménage. Une fois humidifié, le duvet perd de son « gonflant » et ne fait plus du tout effet. Résultat, j’ai froid. L’humidité vient d’abord de l’extérieur. En respirant dans la tente, je dégage de la vapeur qui vient givrer sur les parois de la tente. Ce givre finit pas tomber sur le sac durant la nuit, sous l’effet des secousses provoquées par le vent par exemple. Le givre tombé sur le sac tiède fond et pénètre dans le duvet. Pour éviter ça, j’ai un sur-sac imperméable pour protéger le sac de couchage. Autre source d’humidité, c’est donc à l’intérieur. En dormant, on transpire toujours un peu, et la chaleur du corps dégage de l’humidité. C’est cette eau que le VBL va capter. Ainsi, mon sac de couchage, pris en sandwich entre deux couches imperméables, devrait rester sec. 

Quelques petits accessoires viennent compléter mes nouveaux équipements : une nouvelle bouteille d’essence pour mon réchaud (je me suis fait « confisquer » la mienne à l’aéroport d’Oslo en 2022), un nouveau pantalon de ski, un pochon pour faciliter le gonflage de mon matelas, une pompe de rechange pour mon réchaud…

 

Tente Fjällraven Keb Endurance 2 Pochon de gonflage pour matelas Pompe pour réchaud à essence Bouteille d’essence pour réchaud Sac VBL

Oui mais pourquoi tester du matériel (que je finance moi-même soit dit en passant, pas de sponsor ou partenariat dans l’histoire) ? En fait, l’objectif in fine est de retourner au Groënland. Il y a tellement de choses à voir là-bas et j’aime tellement cette « planète blanche » que j’en rêve en permanence. Seulement voilà, il n’y a pas de refuges quand on veut s’aventurer un peu hors des sentiers battus. Les nuits sous tente sont donc incontournables. La dernière fois, en hiver 2020, j’avais revu mes plans pour profiter de la cabane chauffée des pêcheurs inuits durant plusieurs nuits. Les températures moyennes étaient inférieures à -25°C. Mon sac de couchage avait pris l’humidité dès la première nuit (par -32°C cette nuit-là) et franchement, faire fondre de la neige dehors, ce n’est pas très amusant. Voilà pourquoi je cherche à améliorer mon confort (très relatif quand même !) pour atteindre mes objectifs futurs. Ce trek en Finlande sera un test.

Février 2024

Les préparatifs avancent. J’ai rassemblé tout le matériel. Mais physiquement, je n’ai jamais été aussi mal préparé. Quelques pépins de santé depuis quelques semaines m’ont beaucoup affaibli. Je suis loin d’avoir la forme requise pour un trek. Mais c’est ainsi. J’adapterai mon itinéraire et mes journées en fonction de mes possibilités. Je sais qu’il y a des refuges sur le parcours. Et même si j’ai prévu de passer un maximum de nuits sous la tente, je ne m’interdis pas de faire des pauses de 24h dans un refuge

chauffé pour recharger les batteries. A suivre…

Mars 2024 : A une semaine du départ. Ma pulka est bouclée. Elle pèse 31 kg. J’ai également activé mon téléphone satellite. Comme d’habitude, au cours de ma balade, je laisserai des points GPS lors de pauses, paysages remarquables, campements… Ma localisation sera visible sur ma page Garmin.

 

Le roadbook

Avril 2024 – De retour de ce trek en Laponie finlandaise. Que faut-il en retenir ?

Le parcours.

Je n’ai pas respecté celui que je m’étais fixé. Ni le parcours initial, ni le plan B que j’avais préparé, tenant compte de ma condition physique pas au top après un pépin de santé peu de temps avant mon départ. La raison à ce changement de programme ? Et bien des étourderies et des excès de confiance. Après coup, je m’en amuse, mais sur le coup, c’était beaucoup moins drôle.

Des parcours sont balisés et damés.

Mon parcours démarre à Kiilopää, une station de ski où beaucoup de finlandais viennent passer une journée, un week-end, une semaine. Il y a de nombreux parcours balisés avec des pistes damées pour faire du ski nordique. Et c’est donc une de ces pistes que j’ai suivies. J’avais bien noté un changement de direction au niveau de la cabane de Niilanpää. Si j’ai bien changé de direction, je n’ai malheureusement pas pris la bonne piste. J’ai fait cap plein est au lieu de sud-sud-est. Et comme la piste était damée et très agréable, tel un ravi de la crèche, pas un instant je ne me suis inquiété.

En fin de journée, je suis arrivé à un refuge et c’est en regardant ma carte pour préparer l’étape du lendemain que j’ai compris l’erreur. Ça commençait bien. Il m’aura ensuite fallu 2 jours de marche sur un terrain compliqué pour rejoindre ma piste initiale.

En attendant, ce refuge de Rautulampi était très joli. Assez récent visiblement, très bien équipé (poêle, stock de bois abondant, réchaud à gaz et stock de bouteilles de gaz…). Une rivière coule à quelques dizaines de mètres. Pratique pour avoir de l’eau. Plus tard, je verrai que tous les refuges sont situés près d’une rivière ou d’un lac, comme sur la Kungsleden en Suède. Je passerai la nuit seul dans ce refuge. A noter une affiche agrafée sur la porte d’entrée qui indique que la semaine précédente, 21 trekkeurs ont été secourus dans différents refuges du secteur à cause d’une grippe intestinale violente. L’affiche déconseille d’utiliser les refuges et toilettes situées à l’extérieur pendant une semaine afin que le virus disparaisse de tout surface… Le message est daté d’une semaine en arrière. Tout juste. Je prends le risque et je m’installe. Je n’aurai pas été malade de toute l’aventure.

Durant les deux jours suivants, l’objectif était de rejoindre la piste que j’avais initialement prévue donc. Pas simple. Il y avait bien une trace au sol, laissée par des skieurs passés quelques jours auparavant. Mais la neige était tombée entre temps et j’avais tendance à m’enfoncer un peu. Parfois beaucoup. Quant à la pulka, elle creusait un profond sillon nécessitant un effort de traction important de ma part. C’était fatigant. Éreintant. Ajouter à ça le fait que le sentier traversait un petit bois qui serpentait le long d’une rivière non gelée. A zigzaguer à travers les arbres, la pulka se bloquait régulièrement contre un tronc. Autant dire que là, l’arrêt est net et je me suis pris des chocs très désagréables dans le harnais.

Premier campement.

Je planterai la tente au terme de cette seconde étape. La place où j’arrivais n’est pas un refuge mais un simple abri fermé sur 3 faces. Ça doit être sympa l’été, mais ce soir-là, il neigeait à gros flocons. La tente s’imposait. Ma nouvelle tente donc. C’était parfait et la nuit aura été bonne. Il n’a pas fait très froid. Au petit matin, je relèverai -6°C à l’intérieur de la tente et -12°C dehors. Il a neigé toute la nuit. Une épaisse couche est venue recouvrir le paysage. C’était très joli. D’autant que le soleil et le ciel bleu étaient de retour.

Mais là encore, c’était une étape de sous-bois jusqu’à Tuiskukuru, le refuge que j’aurais dû attendre au deuxième jour de marche. A ce stade, j’ai donc déjà perdu un jour sur mon programme.

Et une fois encore, au départ Tuiskukuru, j’ai suivi les traces d’une motoneige sans voir qu’une piste partait à l’est et une autre sud-est. Et bien sûr, plutôt que je consulter ma carte ou ma boussole, j’ai choisi la mauvaise piste. C’est au bout de plusieurs heures de marche que je me suis aperçu que je marchais avec le soleil de face. Nouveau point sur la situation. Exaspéré par ces erreurs à répétition. Ma carte indiquait un autre refuge dans la direction dans laquelle je me dirigeais désormais. J’ai donc continué à suivre la piste des motoneiges pour rejoindre ce refuge imprévu. Mais plus j’avançais, plus la piste obliquait vers le sud. Et comme le paysage était assez vallonné et que toutes les collines se ressemblaient, difficile de se repérer. Je décidai alors de sortir mon GPS. Il fallait que quitte la piste pour couper à travers champ et forêt. Je marcherai pendant des heures en hors-piste, m’enfonçant parfois jusqu’à mi-cuisse malgré les raquettes. Il m’aura fallu dépenser une énergie folle pour sortir de là et faire en sorte que la pulka ne se plante pas dans les trous que dans lesquels j’étais tombés. C’était épuisant. Éreintant. Je ne peux me diriger qu’avec l’aide du GPS que j’utiliserai pour la première fois depuis que je fais des treks. Avec la boussole, je n’arrivais pas à garder le cap dans la forêt puisque je devais faire des détours pour contourner des arbres, des talus, des trous… J’arriverai finalement dans un endroit incroyablement beau au terme de 17 km. La récompense en quelques sortes. Le petit refuge de Karapulju était magnifique. Seules des traces d’animaux venaient marquer la surface de la neige. J’étais clairement le seul humain à passer ici depuis plusieurs jours. Avant d’arriver aux cabanes, la piste traversait une rivière pas entièrement recouverte de glace et de neige. Je viendrai chercher mon eau ici. La lumière du soleil de fin de journée était magnifique. Une forêt dense d’un côté du refuge et assez clairsemée de l’autre. J’ai adoré cette soirée ici, seul au milieu de nulle part, au chaud, confortablement installé. Au réveil, le thermomètre extérieur indiquait -24°C.

La pulka s’enfonce beaucoup dans la neige fraiche

La quatrième étape m’a fait prendre plein nord vers le grand refuge de Luirojärvi. Là encore, l’étape était physiquement difficile puisque la neige était profonde. J’ai suivi une vieille trace de motoneige. Mais la pulka freinait beaucoup. Et j’ai bien senti que physiquement, j’étais à la traine. L’étape ne faisait que 9 km, mais j’ai dû m’arrêter très fréquemment pour reprendre mon souffle et manger des petits gâteaux. J’ai puisé dans mes réserves d’énergie. Je suis arrivé au refuge désert. Épuisé. Éreinté.

Le refuge de Luirojärvi était très grand. Il y avait d’abord une grande cabane en deux parties : l’une était ouverte et libre d’accès pour 12 personnes. L’autre partie, identique en taille mais fermée à clé. C’était une partie réservable pour les groupes avec guide. Beaucoup de refuges sont organisés ainsi. Une autre cabane plus petite, 6 couchages, en accès libre, se situait un peu plus loin. Puis une troisième cabane réservable. Des toilettes sèches, plusieurs réserves de bois pour les poêles et… un sauna ! Voilà pourquoi ce refuge est aussi plébiscité. Le sauna fonctionne avec un poêle à bois et des seaux d’eaux qu’on va puiser dans le lac à 100m de là. Une luge est à disposition pour ramener tous les seaux. Une cuve reliée au poêle sert à chauffer l’eau.

Le sauna

Je ferai une pause de 24 heures ici pour reprendre des forces. Ça aura été salvateur pour la suite. La journée de repos aura été consacrée à la lecture (j’avais emporté deux gros livres de poche), et un peu de photos des alentours. Le premier soir, nous n’étions que trois dans la grande cabane. Mes deux colocataires, un jeune couple finlandais qui n’étaient pas bavards. Très peu d’échanges durant la soirée. Ni avec moi, ni même entre eux… Le second soir en revanche, un groupe s’installait pour une partie à l’extérieur dans des tentes et d’autres à l’intérieur. Dans la soirée, tout le monde profitait du confort du refuge. On pouvait à peine bouger là-dedans.

Il me restait donc quatre jours devant moi pour de rejoindre Kiilopää. Je devais y être le vendredi à 12h20 pour prendre le bus pour Ivalo. Les étapes du retour se feront sans difficultés. La piste était plus fréquentée que celles que j’ai prises à l’aller. Pas de hors-piste désormais. Je marchais donc bien. Reposé. Heureux. La pulka ne posait pas autant de problèmes.

Je monterai la tente une dernière fois à Niilanpää, là où le premier jour, je devais changer de direction. Je n’étais qu’à 5 km à peine de l’arrivée, mais l’endroit était joli. Malgré un temps couvert. Une cabane « de jour » est là. Mais comme son nom l’indique, il n’y a pas de quoi passer la nuit dedans. Il y avait bien un poêle, mais plus de bois. Et le sol était vraiment sale pour y poser le matelas. J’ai préféré dormir dans la tente. La cabane m’aura servi pour faire fondre de la neige avec mon réchaud, et manger. J’ai passé une excellente nuit. Mon nouveau matériel de camp est efficace. Je terminerai cette aventure reposé. Heureux.

Le paysage ?

Je ne peux pas prétendre connaître la Finlande en ayant parcouru 100 km dans un petit secteur. Mais c’est trop plat, trop boisé, et pas assez varié à mon goût. J’ai passé des jours entiers à marcher dans les forêts sans voir plus loin que les arbres devant moi. Très peu d’animaux dans ces bois. Bref, rien à voir. Des étapes souvent monotones et ennuyeuses. Alors bien sûr, c’est très subjectif. D’autres auraient aimé ce décor.

Les rencontres ?

Il y en a eu malheureusement très peu. J’ai principalement croisé la route de finlandais et de tchèques (oui, ils étaient nombreux). On m’a dit que les billets d’avion ne sont pas très chers au départ de Prague pour qui veut aller en Laponie. Mais tous voyagent surtout en groupe, donc ils restent entre eux. Ce n’est pas du tout la même ambiance que sur la Kungsleden qui, pour moi, reste un trek exceptionnel.

Les animaux ?

Un renard

Des lagopèdes. Un petit groupe de rennes. Des geais de Sibérie que je vois pour la première fois. Un renard qui cherchait un peu de nourriture aux abords d’un refuge et dont j’aurai fait de belles photos. Et il y a ceux que je n’ai pas vus mais qui étaient bien là : les lièvres arctiques dont les traces étaient nombreuses. Les lemmings, dont un est venu fouiller dans ma pulka un soir où je n’avais pas pris la précaution de bien la fermer. J’ai retrouvé un paquet de petits gâteaux entamé avec une belle trace de sa gueule dans le papier d’emballage. Un gourmand probablement.

Les aurores boréales ?

Comme l’an passé en Laponie suédoise, certaines nuits étaient magnifiques. Un ciel plein d’étoiles. Loin de toute pollution lumineuse. Mais pas la moindre trace d’une aurore. Même timide. Rien. Il faudra donc retourner dans le Grand Nord pour conjurer le sort.

La vie dans les refuges.

Passer 24 heures dans un refuge c’est un peu le voir vivre. C’est étonnant. Un groupe arrive. Puis un jeune couple, des amis, un skieur seul. Chacun prend ses marques. Trouve ses repères. Les bâtiments. Le lieu de vie. Le bois pour le poêle. Le point d’eau. Les toilettes. Le sauna. En arrivant, chacun s’active. Quelle place prendre sur les paillasses. Gonflage des matelas, déballage des sacs de couchage. Les popotes, les sachets de nourriture (il y aurait un autre chapitre à écrire tellement les usages sont variés). Il y a ceux qui vont chercher du bois. Juste quelques bûches pour la soirée ou bien la moitié de la forêt pour tenir un siège. Ceux qui ramènent de l’eau dans un grand seau en inox. Ceux qui préparent le sauna (après tout, c’est pour ça qu’ils sont venus ici !). Là aussi, du bois et de l’eau. Le refuge vit. Jusqu’à l’extinction des feux. Peu après la tombée de la nuit. Les lampes frontales et les bougies sont les seules lueurs dans l’obscurité du lieu isolé. Puis le silence se fait. Parfois perturbé par le ronflement d’un trekkeur endormi. Jusqu’au lendemain matin. Chacun son heure. Chacun son rythme. Les petits déjeuners sont avalés. Les affaires sont rassemblées puis chargées dans les sacs à dos ou les pulkas. Puis c’est le départ pour une nouvelle étape. Le refuge se vide. Peu à peu. Le silence revient. Le petit village est abandonné. Pour quelques heures du moins. Seuls les pas dans la neige témoignent d’une présence humaine récente. Peut-être reste-t-il un peu de braise dans le poêle encore tiède. La matinée se passe. De nouveaux trekkeurs arrivent. Découverte des bâtiments. Le lieu de vie, le bois, l’eau, les toilettes… Les refuges se ressemblent. Les gestes aussi. Comme des automatismes. Gestes efficaces. Situations rassurantes. Réconfortantes. Plaisantes. Le lieu de vie. Le bois. L’eau. Les toilettes.

Je ne résiste pas à parler de la nourriture. Il y a ceux qui déballent les sachets lyophilisés. Les flémards ? Non. Plutôt les « efficaces ». Je le sais. J’en fais partie. Ceux qui ont fait leurs courses au supermarché avant de se lancer sur les pistes. Tacos, saucisses, bacon, pommes de terre, fruits… De bons petits plats qui sentent fort dans un environnement confiné et parfois surchauffé. Heureusement qu’il suffit d’ouvrir la porte deux minutes pour faire baisser la température et évacuer les odeurs. Et merci à la petite équipe tchèque qui m’a préparé un pudding un soir. Biscuits, chocolat noir, chocolat au lait, crème vanille, copeaux de chocolats, sucre et que sais-je encore tellement les ingrédients semblaient interminables. Calories +++. C’était excellent !

Et la conclusion de tout ça ?

C’était une aventure sympathique. Le paysage ne m’a pas particulièrement plu. Pourtant, les refuges étaient dans des endroits très beaux et très agréables.